Introduit en Europe à la fin des années 80 sous l’impulsion d’Egon Zehnder, le management de transition a trouvé un accueil favorable d’abord aux Pays-Bas, puis s’est rapidement installé en France et dans le reste de l’Europe.
D’abord cantonné au remplacement de dirigeants en situation d’urgence par suite d’une situation imprévue, puis à la mise en place de managers chevronnés pour gérer la fermeture de sites industriels, le management de transition a trouvé ensuite son application à d’autres situations.
D’une part, il s’est développé pour couvrir un spectre plus large de situations, par exemple la gestion de projets d’amélioration de performance, la mise en œuvre d’un grand projet stratégique, l’installation d’un ERP, l’acquisition ou le carve-out de sociétés, le développement industriel ou commercial à l’international, et plus récemment la conduite de la transformation digitale.
D’autre part, il s’est étendu à toutes les fonctions du comité de direction, la Direction des Opérations, la DRH, la DAF, la DSI, … et a même trouvé son application à des niveaux plus subalternes, s’apparentant ainsi parfois à de l’intérim de cadres.